Je suis de retour...

« Le ciel est bleu azure, la terre est rouge sang, mes yeux se ferment, ma vie m’échappe, mon cœur s’arrête, j’ai cessé de vivre. Pourtant je commence une autre vie, mais j’ai changé, quelque chose qui n’était pas avant est maintenant présent dans mon cœur, quelque chose de sombre… Mais je vais te raconter se qui c’est passé.

J’étais là quand ils ont pris Kiria, mais je n’ai rien put faire, je ne pouvais que suivre l’armée Ghrax qui avait prit mes amis. Le chef des Ghrax était là, le tout puissant Frix Shad, mais je fis une erreur, celle de le sous-estimer. En effet je l’attaquai, l’idée qu’il retenait mes amis prisonniers m’était devenue insupportable. Malgré mes dizaines de flèches qui ont transpercé son armure et mes coups puissants de ma lame, il ne semblât ressentir aucune douleur, aucune faiblesse, mon destin sonna sous la hache de Shad. Je restais là, mon souffle diminuant à cause de mon poumon perforé dût à la lance qui me fixait au sol. Le ciel était bleu azure, je baignait dans mon propre sang, puis mon cœur s’arrêta. Mais mon heure n’était pas encore arrivée, se soir là mon cœur reprit vie, mais quelque chose était maintenant là…..

Je n’ai que très peut de souvenir de mon passage vers les morts, je me souviens juste d’un choix que je devais faire, mourir ou vivre, mais vivre autrement, évidemment j’ai accepté sans poser de question. Pendant ma mort il y avait plut, transformant les chemins de terre en flaques et gadoues. Je vit mon visage dans l’eau de la pluie, et croyez moi j’avais beaucoup changé, des cicatrices se dessinaient sur ma peau, formant des dessins bizarres et étranges. Mon sang avait changé de couleur, mes pupilles était devenu noires. Les formes de mon visage était encore là, se qui permettait de me reconnaître, enfin juste me reconnaître…

Voilà comment j’ai changé, et si je t’ais dit tout ça, Ghrax, c’est pour te prévenir et prévenir ton peuple, car je suis là plus puissant que jamais. Ma vengeance coule dans mes veines, pareil à un terrible poison …ou à un doux nectar. »

Ménédas se releva, le Ghrax, meuglant encore, était à genoux, les tendons des jambes coupées, et le sang se mélangent à la terre. Ménédas rapprocha sa lame noircie et fumante près de la gorge nue du Ghrax.

« Ceci n’est qu’un prélude… »

Il trancha précisément la veine cave de la bête déversant à flots les litres de sang qu’il contenait et son cri se fit entendre à plusieurs kilomètres.