Joies nocturnes.

Lentement, Aarvand ouvrit un oeil ensommeillé. Il bailla longuement en s'étirant, son armure crissant bruyamment, troublant le silence nocturne.

*Ces tours de gardes sont vraiment ennuyeux...*

Il fit de son mieu pour ne pas se rendormir, bien qu'il sentait ses paupières encore lourdes qui... Non, il resterait éveillé. Il se redressa et mit sa lance bien droite, la pointe frôlant l'arcade, au-dessus. Il rajusta son casque, et se mit à observer les alentours avec soin. Derrière-lui, le fief de Kragg-Däl'Mol, constitué d'un haut donjon de roche encerclé par une épaisse muraille. Les "appartements" des soldats(de simple pièces n'offrant qu'un matelas moisis, pour la plupart), étaient toutes dans le sous-sol de la forteresse. Il entendait de temps en temps les bottes de métal d'autres sentinelles patrouillant sur le chemin de ronde au-dessus. Devant lui se tenait le seul chemin menant au château. Une large route pavée, dont les côtés avaient été creusés jusqu'à créer une véritable falaise qui encerclait le fief.
Il tressauta en entendant un bruit, non loin. Puis, des claquements métaliques lui indiquèrent que ce n'était qu'un garde, sur le mur. Il était nerveux, néanmoin.
Il entendit un petit son étouffé, puis une goutte tomba sur son épaulière.

"-Allons, voilà qu'il pleut maintenant!"

Il jura en se prenant une autre goutte. Dans la nuque. Il se tendit soudain en réalisant que le liquide était chaud. Il leva les yeux, au moment ou le cadavre d'une sentinelle égorgée chuta des remparts. Au-dessus de lui.

Azakiel baissa les yeux et sourit, constatant qu'il avait visé juste. Le cadavre, lourd de son armure, avait au moin assomé, sinon tué la sentinelle. Le vacarme de la chutte allait attirer les gardes hors du donjon, laissant le comte seul. Il lècha le sang qui couvrait sa lame avec avidité, puis la rengaina, et disparu dans l'obscurité, un sourire aux lèvres...

(La suite de ce texte arrive bientôt, relatant un assassinat assez chwet.)

Une vingtaine de garde traversèrent la grande porte de la tour dans un boucan métallique ahurissant. A la nouvelle de la mort des deux soldats, le capitaine de la garde avait réunit tout l'effectif de garde pour aller surveiller les lieux. Mais, à part les deux cadavres, l'un égorgé, l'autre malchanceux avait été énuqué par le choc du corps qui lui était tombé dessus. Le capitaine Terb' cracha sur les pavés, irrité. Cette intrusion subite venait de mettre fin à la soirée qu'il prévoyait de passer en bonne compagnie(La femme du comte l'avait prit pour amant, ce qu'elle ne cachait nullement à son mari). Il continua de crier des ordres à gauches et à droites, jurant et crachant de temps à autre.

Azakiel gravit lentement les escaliers - vides et silencieux - du donjon. Ses pas légers ne produisaient aucun son en touchant le sol. Sa réspiration, parfaitement contrôlée, restait extrèmement discrete. Et sa vision de cambion lui permettait de voir dans l'obscurité comme en plein jour.
Il dépassa de nombreuses portes, sans même s'y arrèter. Il savait à quel étage, dans quelle pièce dormait sa proie. Il pouvait déjà anticiper la frayeur qu'epprouverait l'homme au moment de mourir. Il l'avait déjà vu souvent, ce visage appeuré, ces yeux écarquillés, ce regard dément et cette expression déléctible de souffrance. Décidément, il ne vivait que pour le plaisir de faire couler le sang.
Il s'arrèta, soudain, devant une porte semblables à toutes les autres. Ses contours se troublèrent, son corps perdit un peu de sa substance, puis devint totalement invisible. Il tourna la poignée, lentement, pour ne pas produir un son, et tira. La chambre plongée dans le noire trempait dans un silence troublant. Le cambion s'avança à pas de loup, jusqu'au lit à baldaquin. Puis il s'immobilisa, et redevint visible. Juste au moment ou une torche s'alluma.

"-Bonsoir, assassin."

La voix, grave, ainsi que la lumière, provenait de son dos, dans un espace vide. Lentement, le cambion se retourna et sourit en constatant que sa cible l'attendait.
Le comte était un homme grand et chauve, dépassant la cinquentaine de quelques années. D'une stature impréssionnante, il avait le regard dur, et portait une barbe drue poivre et sel qui se terminait par deux pointes. Il tenait une torche dans une main, et une épée longue finement ouvragée dans l'autre. Il pointait Azakiel de sa lame, sans aucune peur dans le regard, et sa main ne tremblait pas.

"-Bonsoir, messire...
-Vous êtes venu pour moi, je suppose?
-Effecivement."

Le cambion dégaina lentement sa dague, et disparu. Puis, d'une simple phrase du comte, il reparut. Le cambion soupira, puis disparu à nouveau.
Cette fois, il ne redevint pas visible.
L'humain frappa le vide, cherchant à toucher son adversaire qu'il supposait invisible. Souriant de tout ses crocs tranchants, le cambion se tenait immobile, mais dans le plan des ombres. Lentement, il fit le tour de l'homme, se plaçant dans son dos. Puis il réapparut, encore auréolé d'ombres, et planta sèchement sa dague dans la nuque du comte, qui s'écroula sans un bruit, du sang jaillissant de sa blessure mortelle.
Le cambion éclata de rire et se pancha. Il déchiqueta le dos du comte à coup de dague, jusqu'à en voir le coeur. Il l'arracha d'un coup violent, et croqua à pleine dent dans l'organe, éclaboussant son visage et sa tunique de sang.

Oui, le sang et le coeur. Les deux seules choses qu'il appreciait chez les mortels.

Darknight avait fuit le chateau de Mahalade. Il courait a travers un petit bois en regardant sa carte. Il remarqua que se trouvait le fief d'un Compte riche non loin d'ici. Le compte aurait certainement beaucoup d'hommes à sa botte et pourrait l'aider a terraser cette armée de Ghrax. En sortant du petit bois, il tomba nez à nez avec un grand mur de pierre, il était assez haut, même en montant aux arbres ils ne pourraient pas passer dessus, le démon n'étais pas assez agile. Il fit le tour du rempart en longeant le mur discrétement. Arrivé face à la porte, il se montra aux gardes en levant les mains, pour montrer qu'il était desarmé et qu'il n'avait aucune mauvaise intention. Un garde l'interrogea sur ce qu'il venait faire ici, Darknight lui répliqua qu'il voulait voir le compte et lui expliqua son histoire avec les Ghrax. Dix gardes vinrent autour de Darknight et l'emmenèrent devant la chambre du compte. Ils passèrent devant des couloirs interminables, des escaliers vertigineux et un nombre cosidérables de tableaux de la famille du Duc. Une fois devant la chambre, le chef des gardes appela le compte. Pas de réponse. Il resseya en toquant fort à la porte. Toujours rien. Le plus fort des gardes fonca dans la porte en donnant un grand coup d'épaule et la porte tomba. Au milieu de la salle, le corps du Duc, mort, était déchiqueté dans le dos, le corps arraché et du sang avait recouvert la magnifique tapisserie qui ornait le sol.

je ne pense pas que tu devais répondre Darknight ...
C'est une quete solitaire a la monde d'apres à mon avis

Oui mais j'arrive à ce moment c'est le jeu Azerty, mais je n'ai pas dit que je l'avais vu le tuer, c'est à lui de voir si il est parti ou si il est resté, j'ai juste dit qu'on voyait le cadavre

Eh ben, Darky qui abandonne sa princesse aux Ghrax, c'est d'un glorieux xD

HRP: JE viens chercher de l'aide (on arrete le flood ici svp) Very Happy

Surprit en plein "repas" par les bruits de pas d'un groupe, dans l'escalier de la tour. Sa silouhette devint peu à peu translucide, puis totalement imperceptible. Il resta immobile et attendit, jusqu'à voir apparaître un attroupement d'hommes, horrifiés devant le cadavre réduit en charpie.
A leur devant se tenait un civile. Il sentait la mort...

Le cambion reparut et sourit de tout ses crocs ensanglantés en direction du petit groupe. Puis il attrapa le comte par la nuque, souleva sa carcasse inerte, et disparu en riant froidement. Cette fois il n'était plus là, lui et le corps du noble se trouvaient à présent dans le plan des ombres.

Darknight fut d'abord tourmenté par ce qu'il venait de voir, mais il sortit une petit rire nerveux. Il s'excuca aux gardes d'avoir, rit. Il avait toujours un sourire au coin de la bouche qu'il cacha en remontant son bandana.

"Je crois que je tombe au mauvais moment, n'est-ce pas?"

Tout le monde le regarda, horifié. Darknight avait tout de même eu une inquiétude en voyant le monstre. Le sixième sens de Darknight ne l'avait pas tompé, c'est un démon puissant qui a tué le compte, démon qu'il devait à tout prix rencontrer. Darknight s'avança dans la salle, se mit au milieu et commença a fouiller la salle, en particulier les lieux sombres. Il toucha les murs avec les mains, il n'était pas loin. Darknight, pour espérer le faire sortir de se cachette commença à parler en Infernal, la langue des demons que les gardes ne comprendraient pas.

"Viens, sors de ta cachette, n'aie pas peur de moi, si ce sont les gardes qui te dérangent, je les fais partir tout de suite."

C'était une langue très compliqué, très peu d'humains la comprenaient. Elle se caractérisait notamment par les inspirations pour chaque lettre, les [s] qui se prononçait comme le font les serpents, les phrases sont fluides, il y a peu de distinctions entre chaque mots et même entre chaque lettres.

Le cambion jaugea le nécromancien de sa cachette planaire. Il soupira d'agacement, et reparut, après avoir dégainé sa dague enchantée et l'avoir cachée dans sa manche. Encore auréolé d'ombres, tenant le cadavre du comte par la nuque, il dévisagea l'inconnu d'un regard froid.

"-Si tel est ton souhait, parle...

Il ne semblait nullement inquièté par le groupe de soldats, dont la plupart avaient déjà dégainés. Azakiel lâcha les restes morbides et croisa les bras.

-Mais dépèches-toi, j'ai à faire."

Darknight regardait le démon fixement, droit dans les yeux. Il ressentait beaucoup de haine en lui, il devait changer. Darknight était lui aussi un démon, il avait reussi a faire évacuer du mal en lui pour combattre poru de nobles causes. C'est alors qu'il prit la parole, toujours en infernal.

"Ecoute, rallie toi à moi! Combattons ensemble contre la menace Ghrax, ce sont eux nos véritables ennemis, pas ce duc. Après, tu feras ce que tu veux, mais rallie toi à moi, si tu ne le fais pas eux, ou même pour moi, fais le pour toi!"

Darknight avança d'un pas pour se rapprocher du démon, mais garda une certaine distance, de craintes qu'il réagisse mal. Darknight n'avait pas peur, ce qui n'était pas le cas des gardes derrière, et il voulait absolument que le démon le rejoigne pour sa noble quête.

Le cambion sourit d'un air extrèmement amusé. Il éclata de rire, et ses ricanements durèrent plusieurs minutes. Enfin, il s'arrèta et fixa son interlocuteur.

"-Tu es un démon, hein? Et tu as craché sur tes origines, sur tes instincts, pour aider ces insectes puants? C'est ridicule, je me demande pourquoi est-ce que je ne t'égorge pas sur place... ...Je suis un cambion, j'aime le chaos! Si les bovidés causent des ravages, je m'en moque, ça me permet de jouer sans prendre de risques... ...Par contre, si ça peut te faire plaisir, le traître, je découperai quelques taureaux aussi. Allez, maintenant je m'en vais, je vais jeter son corps aux loups..."

Il désigna le cadavre du comte d'un mouvement de tête, puis il disparu à nouveau, dans un éclat de rire sinistre.